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Le projet pédagogique

Le projet pédagogique selon A. de la Garanderie.

Afin d'expliquer au mieux les fondements de sa pensée, A.de la Garanderie aime à comparer le travail que l'on doit effectuer dans notre tête pour réussir des actes d'apprentissage avec ceux, physiques, d'un sportif ou d'un musicien.

Chaque enfant possède les chances de sa réussite scolaire

"Les gestes mentaux, comme ceux du violoniste, du joueur de tennis, de l'ébéniste, du sculpteur, doivent obéir à des structures de bon accomplissement. Ces structures existent. On peut les décrire. Pour cela, il faut reconnaître qu'il y a une vie mentale qu'on peut observer du dedans. Sitôt ce principe de reconnaissance admis, on s'aperçoit qu'en effet les gestes mentaux se découvrent. Mieux: on se rend compte qu'il y a une bonne façon de les exécuter pour réussir dans les tâches que l'école prescrit. Disons-le, on ne saurait trop le répéter: les élèves sont obligés de tâtonner pour bien gérer mentalement leur attention, leur réflexion, leur mémorisation. Certains, à force de tâtonner, finissent par renoncer en désespoir de cause. Ne serait-il pas plus efficace de faire de l'école le lieu où l'on enseigne la pratique de ces gestes mentaux qui sont la condition nécessaire à l'adaptation scolaire? Oui, l'école serait l'atelier d'apprentissage des gestes mentaux."
A. de La Garanderie

La pédagogie de La Garanderie permet à chaque enfant de découvrir sa propre manière de mettre en œuvre les gestes mentaux et d'acquérir la meilleure efficacité possible dans le domaine des apprentissages.

Tout enfant peut réussir

L'élève de notre Ecole: - apprend à maîtriser les gestes mentaux et à se mettre en projet d'acte d'attention, de mémorisation, de compréhension, de réflexion et d'imagination; - est accompagné dans la découverte de ses moyens d'apprendre; - est entraîné à utiliser et enrichir ses stratégies d'apprentissage; - bénéficie d'entretiens personnels réguliers pour analyser et améliorer ses techniques de travail.

Notre propre expérience montre que nombreux sont les élèves incapables d'exploiter leurs potentialités tout simplement parce qu'ils s'épuisent à appliquer des techniques d'apprentissage ne correspondant pas à ce que l'on nomme leur "langue maternelle mentale". Cette prise de conscience faite, tout change dans la relation pédagogique. Devant un élève qui connaît des difficultés, le maître ne réagit plus en sanctionnant l'échec mais en interrogeant l'élève dans un "dialogue pédagogique" qui cherche à mettre à jour les éventuelles déficiences dans les méthodes d'apprentissage. L'élève est ainsi respecté dans sa personnalité propre, même lorsque des difficultés se font jour, ces difficultés constituant une occasion de diagnostic en matière de maîtrise des gestes mentaux.

La mise en œuvre effective de la gestion mentale suppose une très solide formation des maîtres que cette approche remet profondément en question. Elle implique aussi, de la part de l'élève, un effort supplémentaire d'analyse, puisqu'il est constamment invité à veiller non seulement à atteindre un objectif, mais aussi aux moyens concrets à mettre en œuvre pour réussir.